Aristée va former une 10e promo de cadres dirigeants
La formation Aristée, destinée aux managers des coopératives agricoles et coproduite par La Coopération agricole, l’Essec et le Dirca, va fêter sa dixième promotion dont les inscriptions ont été ouvertes sur ce printemps.
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Plus de 150 managers de la coopération agricole ont suivi jusque-là le parcours Aristée qui leur est dédié (dans la mythologie grecque, Aristée enseignait l’agriculture). La dixième promotion de ce programme de formation étalé sur vingt mois sera accueillie en janvier 2022 ; les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes.
51 % des stagiaires sont des directeurs
Cette formation, éligible au CPF, permet de décerner à ses participants un diplôme de directeur exécutif de niveau bac + 5. Elle est conduite en commun par La Coopération agricole Solutions +, l’Essec et le Dirca, et a été bâtie pour contribuer à la montée en compétences des cadres dirigeants sur la gestion des enjeux et de la stratégie de leur coopérative et sur la conduite au changement.
Parmi les participants ayant bénéficié de ce programme, 51 % ont un statut de directeur, les autres stagiaires étant affectés à des postes de direction d’activité, support ou commerciale ou encore de directeur adjoint. Avec une prédominance de la filière végétale (46 %) et d’entreprises réalisant moins de 100 M€ de CA (60 %).
Des projets réels travaillés en groupe
La formation est dispensée dans les locaux de l’Essec au Cnit à La Défense Pour la promotion actuelle, des séquences ont été proposées en distanciel pour faire face au contexte sanitaire, « cependant, une très grande majorité choisit le présentiel qui est particulièrement enrichissant sur ce type de parcours », précise Emmanuel Paris, conseiller formation pour La Coopération agricole Solutions + et en charge du programme Aristée, tout en tenant à souligner « le fort investissement personnel demandé à travers notamment un travail collectif en groupes. »
La neuvième promotion de 17 stagiaires, en cours depuis janvier dernier, planche ainsi sur cinq projets, parmi lesquels on peut citer le développement d’une nouvelle activité dans une coopérative, la réorganisation d’activité ou encore la création d’un produit alimentaire. Chaque projet étant construit à partir d’une entreprise précise.
Le test de Belbin pour jouer la complémentarité
« Pour ce travail collectif, les stagiaires peuvent utiliser les outils d’analyse stratégique enseignés durant le cycle. C’est un investissement important et en même temps très enrichissant », détaille Emmanuel Paris. Les groupes de travail sont constitués à partir du test Belbin. Ce test permet de caractériser le mode de fonctionnement de chacun à l’intérieur d’un groupe et de créer alors des groupes avec des personnes complémentaires entre elles. Un outil que, d’ailleurs, des stagiaires s’approprient pour leurs propres équipes.
Se créer un nouveau réseau relationnel
Un tel apprentissage par le projet amène à mieux ancrer la formation en chacun, tout comme les mises en situation qui sont proposées à l’image du jeu de rôle sur la gestion de crise, « avec un téléphone qui sonne toutes les 45 secondes ! ». Un contexte d’actualité récente. Un voyage d’étude sur le territoire national est également au menu ainsi qu’un petit tour à Bruxelles. « Nous partons trois à cinq jours visiter des coopératives et d’autres types d’entreprises agroalimentaires. Un tel voyage contribue à la constitution d’un réseau relationnel entre les participants. »
Hélène LaurandelPour accéder à l'ensembles nos offres :